La vidéo de Mr Poignant et Mme Cariou
Le maire et l'adjointe à l'enfance et aux affaires scolaires ont mis en ligne sur le site de la mairie une courte vidéo expliquant les raisons qui les ont conduits à vouloir la fermeture des trois écoles.
Monsieur Poignant y annonce que c'est pour réagir à la baisse démographique des effectifs que l'équipe municipale a pris cette décision.
Réagir à la baisse du nombre d'élèves
D'accord, il faut adapter le réseau urbain au nombre des élèves mais pour autant il paraît évident que ce n'est pas cela qui endiguera la baisse ! Cette décision ne représente pas une politique de reconquête des effectifs, ou même de stagnation, mais bien une simple adaptation. Aucune politique n'est mise en place pour inverser la tendance, nous regrettons cette démarche fataliste et sans ambition.
Il semble préférable à cette vision étriquée et défaitiste, de choisir une option plus volontariste et confiante dans l'avenir. Pour Jules Pommiers, la solution souhaitable est celle de la fusion des deux écoles, celle de Jules Ferry et celle des Pommiers, en une seule : un pôle éducatif plus fort (une centaine d'élèves) tenant compte de l'évolution des effectifs comme le souhaite la mairie mais qui ne renonce pas aux possibilités de développements futurs de la ville, qui ne baisse pas les bras devant le déclin du centre-ville, qui pense à après-demain et pas seulement à demain.
La carte scolaire
Monsieur Poignant, comme à chaque fois, avance que, suite au débat ayant eu lieu en leur temps sur cette question, Quimper ne veut pas de carte scolaire et que le respect de cette prise de position impose la décision actuelle ; comme si l'unique alternative aurait été d'imposer la carte scolaire pour sauver les écoles concernées ! Cet argument ne nous apparaît pas pertinent. Limiter le nombre des écoles, obligeant par là les familles à se reporter systématiquement sur le grand groupe scolaire le plus proche de chez elle, revient à établir une carte scolaire qui ne dit pas son nom !
Le futur des locaux
Mme Cariou intervient dans un second temps pour expliquer comment seraient affectés les locaux. Les deux écoles maternelles concernées deviendraient des pôles de petite enfance (crêche, classe relais). Ainsi les parents pourront trouver dans leur quartier des structures pour leurs jeunes enfants... et prendre la voiture dès leur entrée à l'école pour rejoindre les établissement en périphérie. Avec la fusion des deux écoles actuelles, une continuité sera possible : les enfants resteraient dans le même quartier. Les parents pourront choisir de s'installer dans le centre ville sans craindre de mettre à mal leur qualité de vie : leurs enfants pourraient alors de la petite enfance jusqu'au bac vivre leur scolarité près de chez eux, à pied, dans des rues sûres où la circulation est faible.
Selon la proposition de Mme Cariou, une partie des étudiants des beaux-arts occuperaient le site de Jules Ferry. Il faut savoir que les écoles nationales supérieures des beaux-arts vont connaître des transformations de grande ampleur dans les années qui viennent (réforme au niveau européen de l'enseignement des beaux-arts), les structures actuelles seront probablement ammenées à disparaître dans les deux ou trois ans à venir pour être remplacer par des structures régionales plus importantes (d'autant plus quand on voit le peu d'énergie qu'est capable de déployer la mairie pour préserver ses structures d'enseignement). Les étudiants n'occuperaient alors les locaux que deux ou trois ans ! Quelle vue à court terme.
Monsieur Poignant y annonce que c'est pour réagir à la baisse démographique des effectifs que l'équipe municipale a pris cette décision.
Réagir à la baisse du nombre d'élèves
D'accord, il faut adapter le réseau urbain au nombre des élèves mais pour autant il paraît évident que ce n'est pas cela qui endiguera la baisse ! Cette décision ne représente pas une politique de reconquête des effectifs, ou même de stagnation, mais bien une simple adaptation. Aucune politique n'est mise en place pour inverser la tendance, nous regrettons cette démarche fataliste et sans ambition.
Il semble préférable à cette vision étriquée et défaitiste, de choisir une option plus volontariste et confiante dans l'avenir. Pour Jules Pommiers, la solution souhaitable est celle de la fusion des deux écoles, celle de Jules Ferry et celle des Pommiers, en une seule : un pôle éducatif plus fort (une centaine d'élèves) tenant compte de l'évolution des effectifs comme le souhaite la mairie mais qui ne renonce pas aux possibilités de développements futurs de la ville, qui ne baisse pas les bras devant le déclin du centre-ville, qui pense à après-demain et pas seulement à demain.
La carte scolaire
Monsieur Poignant, comme à chaque fois, avance que, suite au débat ayant eu lieu en leur temps sur cette question, Quimper ne veut pas de carte scolaire et que le respect de cette prise de position impose la décision actuelle ; comme si l'unique alternative aurait été d'imposer la carte scolaire pour sauver les écoles concernées ! Cet argument ne nous apparaît pas pertinent. Limiter le nombre des écoles, obligeant par là les familles à se reporter systématiquement sur le grand groupe scolaire le plus proche de chez elle, revient à établir une carte scolaire qui ne dit pas son nom !
Le futur des locaux
Mme Cariou intervient dans un second temps pour expliquer comment seraient affectés les locaux. Les deux écoles maternelles concernées deviendraient des pôles de petite enfance (crêche, classe relais). Ainsi les parents pourront trouver dans leur quartier des structures pour leurs jeunes enfants... et prendre la voiture dès leur entrée à l'école pour rejoindre les établissement en périphérie. Avec la fusion des deux écoles actuelles, une continuité sera possible : les enfants resteraient dans le même quartier. Les parents pourront choisir de s'installer dans le centre ville sans craindre de mettre à mal leur qualité de vie : leurs enfants pourraient alors de la petite enfance jusqu'au bac vivre leur scolarité près de chez eux, à pied, dans des rues sûres où la circulation est faible.
Selon la proposition de Mme Cariou, une partie des étudiants des beaux-arts occuperaient le site de Jules Ferry. Il faut savoir que les écoles nationales supérieures des beaux-arts vont connaître des transformations de grande ampleur dans les années qui viennent (réforme au niveau européen de l'enseignement des beaux-arts), les structures actuelles seront probablement ammenées à disparaître dans les deux ou trois ans à venir pour être remplacer par des structures régionales plus importantes (d'autant plus quand on voit le peu d'énergie qu'est capable de déployer la mairie pour préserver ses structures d'enseignement). Les étudiants n'occuperaient alors les locaux que deux ou trois ans ! Quelle vue à court terme.