Sur les propos de M. Poignant dans le Ouest France du 16/02

Publié le par Jules Pommiers

Le maire dans un article d'OF d'hier accuse les parents engagés dans la défense des trois écoles menacées de fermeture, d'être de dangereux activistes d'extrême-gauche ! Les bras leur en tombent... Il ne manquait plus que cet argument fallacieux et nauséabond pour rendre encore un peu moins crédible la parole du maire sur cette question totalement dénuée de couleur politique. Le sondage grandeur nature que les parents et enseignants concernés effectuent chaque jour depuis décembre dans leurs quartiers, dans la rue, etc. le prouve : l'écrasante majorité des Quimpérois ne veut pas d'un centre ville vidé de ses écoles, et se prononce pour des petites écoles de proximité. Le problème est très simple. Que le maire tente de le transposer sur un terrain de politique politicienne est non seulement absurde, mais surtout méprisant et arrogant à l'égard de la mobilisation citoyenne, fédératrice et bon enfant qui s'est spontanément organisée contre ce projet. Il ne s'agit que de sauver des écoles publiques, pas de faire la révolution. »

Publié dans Réflexions

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P
<br /> Au-delà du fond, cette histoire pose un vrai problème quant aux méthodes employées par la mairie et le maire. On sent bien que les habitants en ont assez d'être ainsi mal considéré par leurs élus.<br /> Le ras-le-bol de ne pas être entendu ou consulté va grandissant. Quand on en parle aux commerçants du centre-ville, on est très étonné de la colère qui les anime. Enfin, pour ma part, je n'en suis<br /> pas revenu. Elle me semble aussi passionnée que celle des parents d'élève. Un soulevement contre Poignant dans sa ville ? Finalement, il pourra le dire - cette fois à juste titre - que nous sommes<br /> tous des révolutionnaires !<br /> <br /> <br />
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